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Le premier baptême du feu pour appliquer la blockchain au crowdfunding

Enerfip rend public les résultats de la première émission d’obligation en Blockchain


Montpellier, le 02 Septembre 2016 – Enerfip, plateforme de financement participatif spécialisée dans les projets d’énergie renouvelable a réalisé une émission d’obligations via Blockchain, en utilisant le protocole Open Asset basé sur bitcoin.

Ce véritable proof-of-concept, première en France et en Europe, a pour ambition d’ouvrir la voie aux autres acteurs du financement participatif et de prouver aux autorités que les blockchains privées ne sont pas nécessairement incontournables.

Pour mieux comprendre la blockchain et ses enjeux, Enerfip a mis en ligne un site et publie son Livre Blanc «La blockchain, un nouveau levier du Financement Participatif » disponible ici

Le premier baptême du feu pour appliquer la blockchain au crowdfunding

C’est fait ! Le premier proof-of-Concept de l’utilisation de la blockchain dans le cadre du financement participatif a été mené à terme avec succès. Enerfip a simulé une émission obligataire via Blockchain sur un projet récemment clôturé sur sa plateforme, Bois Energie, en plus de l’émission par la voie classique.

Cette première étape a permis à Enerfip de tester la fiabilité de la technologie développée par Coinprism, la même que celle utilisée par Nasdaq. Il est possible de voir les transactions, grâce au blockchain explorer mis en ligne par Enerfip (voir ci-dessous), et de télécharger le Livre Blanc ici pour connaitre tous les détails de cette expérimentation et prendre connaissance des enjeux technologiques et juridiques qu’elle cache.

« Avec l’arrivée des minibons dans un mois, il sera possible pour les plateformes agrées Conseiller en Investissements Participatifs comme Enerfip d’intermédier ces nouveaux produits grâce à la blockchain*. Les décrets d’application ne sont toujours pas parus. Notre initiative permet donc de montrer aux autorités qu’il est possible de s’appuyer sur la blockchain de bitcoin, tout en maintenant le niveau de sécurité et d’anonymat le plus élevé. C’est un vrai pas en avant pour notre industrie !» déclare Léo Lemordant, président d’Enerfip.

Dans ce cas d’usage, la blockchain est utilisée exclusivement comme registre. Bien que les actifs soient créés grâce à des bitcoins, ces derniers ne servent pas ici de réserve de valeur. Un actif, dit « colored coins », est en effet adossé à 0,000006 bitcoin soit 0, 3 centimes € au cours d’aujourd’hui, et est parfaitement identifiable sur la blockchain. La méthode utilisée est d’ailleurs très proche de celle adoptée à l’été 2015 par Overstock pour réaliser la première émission d’obligation sous blockchain, d’une valeur de $25 millions et approuvée par la SEC.

« La blockchain offre de nombreux avantages notamment en termes de fiabilité, de coûts et de transparence par rapport au fonctionnement actuel des tenues de registre. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises sont dissuadées par les contraintes et les coûts liés à l’émission d’obligation. La blockchain et les minibons éliminent ces barrières, car le registre étant créé automatiquement, et mis à jour de manière très simple. De plus, il sera accessible à toutes les parties à tout moment ce qui procure une transparence qui n’existait pas à ce jour. Il est également possible d’envisager à moyen-terme un marché secondaire des minibons ce qui leur apportera une liquidité ! » explique Léo Lemordant.

Enerfip appelle les autres acteurs à se joindre à cette expérimentation !

BlockTech, dont Enerfip est membre-Fondateur,  a par exemple été créée pour fédérer ces acteurs.

«  A n’en pas douter, d’autres proof-of-concept vont voir le jour dans les jours et semaines à venir, il va être très intéressant de comparer les approches. Il est souhaitable que l’ensemble des plateformes de financement participatif adoptent un cadre commun, afin de pouvoir envisager une meilleure performance du système et une interopérabilité. On pourra alors imaginer voir émerger un marché secondaire inter-plateforme, accessible à toute personne cliente d’un CIP ! » espère Léo Lemordant


Lundi 5 Septembre 2016



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