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Alors que les banques chutent, l'or grimpe


Il court, il court, le bank run !
Il court, il court, le bank run !
Les répliques du séisme de la faillite des banques de la Tech californienne se font ressentir dans tout le secteur bancaire, jusqu’en Europe, et même en Suisse. Au départ un phénomène bien connu : un bank run ! À l’arrivée un dérapage non contrôlé qui pourrait envoyer toute la finance dans le mur. Et cela fait le bonheur du cours de l'or qui en profite pour s'envoler...

Vous prendrez bien une petite panique en guise d’amuse-bouche ?


Cette histoire commence par les difficultés d’une banque américaine. Inconnue ici en Europe, mais assez importante en Californie. C’est la 19ème banque américaine en matière d’actifs, mais surtout, elle a pour clients de nombreuses start-ups et de grands domaines viticoles. Bienvenue à la Silicon Valley Bank, la SVB aux 209 milliards d’actifs, dont 175,4 milliards de dollars de dépôts.

Hausse des taux et inflation

L’histoire de la SVB est assez banale. Les dépôts de ses clients sont placés sur des produits très sûrs. On n’est pas là dans une folie à la Lehman Brothers du temps des subprimes. Non, la SVB a investi dans des bons du trésor américain. Question sécurité, on est bien dans le haut du panier. Rien à voir avec des actifs pourris. Sauf que… l’inflation et la hausse des taux ont changé la donne. Les bons du trésor de la SVB valaient moins que les bons émis depuis la hausse des taux.

Une tentative ratée d'écoper les pertes

Résultat, une perte de 1,8 milliard de dollars sur la vente de 20 milliards de papier dette. Dans le même temps, une levée de fonds de 2,25 milliards pour regonfler sa trésorerie capote. L’action de la banque chute. Les clients se précipitent pour récupérer leurs actifs. C’est le bank run !

Une faillite des start-ups inacceptable pour les autorités américaines


Depuis la jurisprudence Lehman Brothers où les autorités américaines avaient accepté de sacrifier un veau d’or de la finance, on s’est dit le week-end dernier que la SVB, mais aussi Signature (une autre banque) allaient tout droit à la faillite. D’ailleurs, l’Agence de garantie des dépôts (FDIC) a immédiatement pris le contrôle de ces banques. La FDIC propose un maximum de 250 000 dollars de garantie ! Avec des clients qui ont des dépôts de plusieurs centaines de millions, c’était la faillite assurée. Un effet domino qui allait faire trembler cette région secouée régulièrement par la faille de San Andréas. Ici, il n’est pas question de tectonique des plaques. Mais du cœur battant de l’innovation américaine !

Les autorités américaines vont payer

En moins d’une semaine, la décision est prise. L’ensemble des dépôts des banques SVB, Signature et autres institutions impliquées seront récupérables par leurs clients. La ministre des Finances a eu beau dire qu’il était impossible que les citoyens américains paient via de l’argent public pour ces entreprises… L’enjeu est trop fort.

La Silicon Valley ne meurt pas, les banques oui !

Si l’argent des entreprises et des particuliers est sauvé, les autorités ont beaucoup moins de scrupules envers les actionnaires et les dirigeants de ces banques. La faillite sera prononcée après les retraits, les banques vendues aux enchères.

L’effet domino d’un bank run : le secteur bancaire fragilisé


Moins d’une semaine après l’annonce de la faillite SVB, les banques sont dans la tourmente. En bourse, les valeurs bancaires enregistrent des chutes de 10 à 15 %. La fragilité du Crédit Suisse se révèle. Un de ses actionnaires Saudi National Bank a annoncé qu’il n’allait pas soutenir la banque suisse en montant au capital. La banque Saoudienne détient déjà 9,8 % des actions.

Inflation et taux d’intérêt : le déséquilibre mortel

La situation économique est difficile pour les banques d’investissement. Elles sont prises entre deux feux : l’inflation qui pourrait « tuer » de nombreuses entreprises incapables de supporter la hausse des taux de l’énergie notamment. La hausse des taux d’intérêt rend l’argent plus cher, mais peut grignoter la valeur des investissements réalisés avant cette séquence inflationniste et donc réduire la solvabilité des banques. C’est ce qui est arrivé à SVB !

Les stablecoins vacillent : peur sur les cryptos


Dans les dominos présents sur la table, il y avait les émetteurs et détenteurs de stablecoins. Ces cryptomonnaies sont adossées à des monnaies fiat notamment le dollar. Ils ont pour nom USDT, USDC ou DAI. 1 jeton équivaut à 1 dollar, un principe de parité qui est censé garantir son patrimoine placé dans ces cryptos.

Les banques des stablecoins

Sauf que quelques milliards de ces dollars étaient sur des comptes des banques en faillite. Alors que se passe-t-il quand on apprend que les dollars sont bloqués ? Voire pourraient disparaître. Eh bien, le tremblement de terre secoue le bel équilibre paritaire et fait chuter le stable coin.

Seul le Bitcoin remonte.

L’or physique, la solution qui met tout le monde d’accord !


On ne peut pas conclure cette histoire sans rappeler une nouvelle fois que l’or physique permet d’éviter l’ensemble des défaillances présentées ici.

1 - L’or physique, stocké dans des coffres en dehors du système bancaire, est à l’abri d’une défaillance d’une banque aussi petite soit-elle.

2 - Quand il y a une crise de la finance, 2008 nous l’a montré et cette crise californienne aussi, le cours de l’or remonte.

3 - Contrairement aux lignes comptables dans un livre, une couverture à 100 % en or est simple à vérifier et à constituer. C'est le choix qui est fait par VeraCash pour garantir la pleine liquidité et disponibilité de vos investissements.

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Jeudi 16 Mars 2023



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