L’étude Medius met en lumière des préoccupations majeures telles que la fraude, les deepfakes, le burnout et montre comment l’IA peut améliorer la satisfaction des collaborateurs
Medius, un des leaders mondiaux de l'automatisation de la comptabilité fournisseurs basée sur l'IA, dévoile les résultats de son étude annuelle « Financial Census 2024
Fausses factures, factures en double, factures modifiées, fournisseurs fantômes, fraude interne… surfacturation… L'étude révèle que près de la moitié des entreprises (44 %) ont été ciblées par des fraudes à la facturation au cours des 12 derniers mois. En moyenne, les professionnels de la finance ont été victimes de 13 tentatives de fraude et de 9 fraudes ayant abouti. Ce qui a entraîné une perte moyenne de 133 000 dollars aux États-Unis et de 104 000 livres au Royaume-Uni.
Les deepfakes, ces contenus vidéos ou audio convaincants mais faux, posent des risques potentiels en matière de vérification d'identité. Ils représentent une menace croissante, avec 53 % des professionnels ayant subi des attaques utilisant cette technologie et 43 % admettant en avoir été victimes. Selon 85 % des sondés ce phénomène pose un risque existentiel pour la sécurité financière des entreprises. L'étude souligne une vulnérabilité alarmante : 87 % des professionnels seraient prêts à effectuer un paiement sur simple demande de leur PDG ou directeur financier, sans vérification supplémentaire.
Pourtant seulement 40 % des professionnels considèrent que la protection de l'entreprise contre les deepfakes est une priorité absolue. Globalement, un tiers (33 %) des employés estiment ne pas être suffisamment formés pour faire face aux deepfakes, avec une différence notable entre les professionnels aux États-Unis, où 48 % se considèrent comme experts, et ceux du Royaume-Uni, où seulement 12 % partagent cet avis.
Plus de la moitié (55 %) des professionnels de la finance déclarent être en situation de burnout, en partie en raison de tâches répétitives telles que la gestion des emails des fournisseurs. Pas moins de 87 % des professionnels de la finance sont chargés de répondre aux emails des fournisseurs, répondant en moyenne à 28 de ces emails par jour. Cela se traduit par une moyenne de six heures par semaine consacrées aux questions des fournisseurs concernant leurs factures.
Alors que ces demandes émanent de fournisseurs cherchant légitimement à être payés, ce déluge ininterrompu de messages génère une charge de travail considérable pour les équipes financières, alors qu’elles devraient se concentrer sur l’exactitude des paiements et la clôture mensuelle.
Elles se retrouvent tiraillées entre le risque de mécontenter les fournisseurs et le respect des délais de paiement, tout en subissant une pression immense pour assurer la bonne marche de l'entreprise.
De surcroît, l'équipe financière consacre également un temps considérable à l’analyse des factures. En moyenne, 30 % des factures nécessitent une intervention manuelle de la part de l'équipe financière.
Ces tâches fastidieuses impactent la satisfaction des collaborateurs. Aux Etats-Unis 58 % des professionnels de la finance sont actuellement à la recherche d'un nouvel emploi et ce taux est de 71 % au Royaume-Uni. Plus inquiétant encore, les professionnels actuellement en poste sont 40% à déconseiller aux jeunes générations de s’orienter dans les métiers de la finance.
L'automatisation pourrait être la clé pour rendre à nouveau la profession attrayante, en supprimant les tâches répétitives et chronophages. En effet la majorité des professionnels de la finance (94%) se disent satisfaits de l’adoption de l'intelligence artificielle par leur organisation, car l’IA permet d'automatiser les processus et de simplifier des tâches manuelles fastidieuses.
L'étude montre également que 94 % des répondants accueillent favorablement l’arrivée de l'intelligence artificielle (IA) pour alléger leur charge de travail car l’IA permet d'automatiser les processus et de simplifier des tâches manuelles fastidieuses. Contrairement aux idées reçues, l’étude montre que les professionnels de la finance souhaitent davantage d'automatisation ! Correctement mise en œuvre, l'automatisation permet d'identifier les fraudes, d'accélérer les paiements, de réduire les tâches fastidieuses, d’améliorer la collaboration et de fluidifier la clôture mensuelle.
« L'automatisation ne relève plus d’une stratégie visionnaire ou simplement souhaitable pour les équipes finances. Ces équipes demandent de l'aide, épuisées par la nécessité de combler manuellement des lacunes importantes. Un fossé se creuse entre les organisations qui ont investi dans l'automatisation de la fonction finance et celles qui ne l'ont pas fait. Les premières constatent des niveaux d'épuisement des employés plus faibles, moins d'erreurs et plus d'efficacité. Il est crucial que les entreprises fassent cet investissement pour rester en avance et soutenir leurs employés face à l'incertitude économique et aux pressions liées à la croissance.» ajoute Nicolas Gudin, VP France de Medius.
Lien public : https://www.medius.com/resources/guides-reports/financial-professional-census-report-2024/
Méthodologie
Pour dresser un tableau complet des défis auxquels sont confrontés les départements financiers, Medius a interrogé 1 533 cadres de la fonction finance aux États-Unis et au Royaume-Uni. C’est-à-dire des cadres qui prennent les décisions finales et/ou sont responsables en dernier ressort des questions financières dans leur entreprise. Afin d'éviter que les petites entreprises ne biaisent les résultats, les entreprises comptant moins de 50 employés et celles qui traitent moins de 5 000 factures par an ont été exclues de l'étude. Le nombre moyen de factures traitées annuellement par l’échantillon dépasse les 26 000. Medius a fait appel à l'entreprise de recherche Censuswide, qui adhère aux principes de la Market Research Society. La Market Research Society se base sur les principes de la European Society for Opinion and Market Research.
À propos de Medius
Medius simplifie la gestion de la comptabilité fournisseurs, à chaque étape du processus procure-to-pay (P2P). Grâce à la puissance de l’automatisation et de l’intelligence artificielle, Medius exécute avec performance les tâches de capture des données, de traitement ou encore de paiement des factures. Les directions financières disposent de données fiables pour comprendre la réalité de leurs dépenses, pour établir des analyses prévisionnelles et pour améliorer l’efficacité du processus. Medius fait ainsi évoluer la gestion des dépenses _y compris les dépenses de type frais professionnels_ de plus de 4 000 clients dans 102 pays et gère 200 milliards de dollars de dépenses annuelles via une plateforme évolutive et conviviale.
Des chiffres alarmants sur la fraude financière et les deepfakes
Fausses factures, factures en double, factures modifiées, fournisseurs fantômes, fraude interne… surfacturation… L'étude révèle que près de la moitié des entreprises (44 %) ont été ciblées par des fraudes à la facturation au cours des 12 derniers mois. En moyenne, les professionnels de la finance ont été victimes de 13 tentatives de fraude et de 9 fraudes ayant abouti. Ce qui a entraîné une perte moyenne de 133 000 dollars aux États-Unis et de 104 000 livres au Royaume-Uni.
Les deepfakes, ces contenus vidéos ou audio convaincants mais faux, posent des risques potentiels en matière de vérification d'identité. Ils représentent une menace croissante, avec 53 % des professionnels ayant subi des attaques utilisant cette technologie et 43 % admettant en avoir été victimes. Selon 85 % des sondés ce phénomène pose un risque existentiel pour la sécurité financière des entreprises. L'étude souligne une vulnérabilité alarmante : 87 % des professionnels seraient prêts à effectuer un paiement sur simple demande de leur PDG ou directeur financier, sans vérification supplémentaire.
Pourtant seulement 40 % des professionnels considèrent que la protection de l'entreprise contre les deepfakes est une priorité absolue. Globalement, un tiers (33 %) des employés estiment ne pas être suffisamment formés pour faire face aux deepfakes, avec une différence notable entre les professionnels aux États-Unis, où 48 % se considèrent comme experts, et ceux du Royaume-Uni, où seulement 12 % partagent cet avis.
Un sentiment de burnout généralisé
Plus de la moitié (55 %) des professionnels de la finance déclarent être en situation de burnout, en partie en raison de tâches répétitives telles que la gestion des emails des fournisseurs. Pas moins de 87 % des professionnels de la finance sont chargés de répondre aux emails des fournisseurs, répondant en moyenne à 28 de ces emails par jour. Cela se traduit par une moyenne de six heures par semaine consacrées aux questions des fournisseurs concernant leurs factures.
Alors que ces demandes émanent de fournisseurs cherchant légitimement à être payés, ce déluge ininterrompu de messages génère une charge de travail considérable pour les équipes financières, alors qu’elles devraient se concentrer sur l’exactitude des paiements et la clôture mensuelle.
Elles se retrouvent tiraillées entre le risque de mécontenter les fournisseurs et le respect des délais de paiement, tout en subissant une pression immense pour assurer la bonne marche de l'entreprise.
De surcroît, l'équipe financière consacre également un temps considérable à l’analyse des factures. En moyenne, 30 % des factures nécessitent une intervention manuelle de la part de l'équipe financière.
L’IA au secours de la satisfaction des collaborateurs
Ces tâches fastidieuses impactent la satisfaction des collaborateurs. Aux Etats-Unis 58 % des professionnels de la finance sont actuellement à la recherche d'un nouvel emploi et ce taux est de 71 % au Royaume-Uni. Plus inquiétant encore, les professionnels actuellement en poste sont 40% à déconseiller aux jeunes générations de s’orienter dans les métiers de la finance.
L'automatisation pourrait être la clé pour rendre à nouveau la profession attrayante, en supprimant les tâches répétitives et chronophages. En effet la majorité des professionnels de la finance (94%) se disent satisfaits de l’adoption de l'intelligence artificielle par leur organisation, car l’IA permet d'automatiser les processus et de simplifier des tâches manuelles fastidieuses.
L'étude montre également que 94 % des répondants accueillent favorablement l’arrivée de l'intelligence artificielle (IA) pour alléger leur charge de travail car l’IA permet d'automatiser les processus et de simplifier des tâches manuelles fastidieuses. Contrairement aux idées reçues, l’étude montre que les professionnels de la finance souhaitent davantage d'automatisation ! Correctement mise en œuvre, l'automatisation permet d'identifier les fraudes, d'accélérer les paiements, de réduire les tâches fastidieuses, d’améliorer la collaboration et de fluidifier la clôture mensuelle.
« L'automatisation ne relève plus d’une stratégie visionnaire ou simplement souhaitable pour les équipes finances. Ces équipes demandent de l'aide, épuisées par la nécessité de combler manuellement des lacunes importantes. Un fossé se creuse entre les organisations qui ont investi dans l'automatisation de la fonction finance et celles qui ne l'ont pas fait. Les premières constatent des niveaux d'épuisement des employés plus faibles, moins d'erreurs et plus d'efficacité. Il est crucial que les entreprises fassent cet investissement pour rester en avance et soutenir leurs employés face à l'incertitude économique et aux pressions liées à la croissance.» ajoute Nicolas Gudin, VP France de Medius.
Lien public : https://www.medius.com/resources/guides-reports/financial-professional-census-report-2024/
Méthodologie
Pour dresser un tableau complet des défis auxquels sont confrontés les départements financiers, Medius a interrogé 1 533 cadres de la fonction finance aux États-Unis et au Royaume-Uni. C’est-à-dire des cadres qui prennent les décisions finales et/ou sont responsables en dernier ressort des questions financières dans leur entreprise. Afin d'éviter que les petites entreprises ne biaisent les résultats, les entreprises comptant moins de 50 employés et celles qui traitent moins de 5 000 factures par an ont été exclues de l'étude. Le nombre moyen de factures traitées annuellement par l’échantillon dépasse les 26 000. Medius a fait appel à l'entreprise de recherche Censuswide, qui adhère aux principes de la Market Research Society. La Market Research Society se base sur les principes de la European Society for Opinion and Market Research.
À propos de Medius
Medius simplifie la gestion de la comptabilité fournisseurs, à chaque étape du processus procure-to-pay (P2P). Grâce à la puissance de l’automatisation et de l’intelligence artificielle, Medius exécute avec performance les tâches de capture des données, de traitement ou encore de paiement des factures. Les directions financières disposent de données fiables pour comprendre la réalité de leurs dépenses, pour établir des analyses prévisionnelles et pour améliorer l’efficacité du processus. Medius fait ainsi évoluer la gestion des dépenses _y compris les dépenses de type frais professionnels_ de plus de 4 000 clients dans 102 pays et gère 200 milliards de dollars de dépenses annuelles via une plateforme évolutive et conviviale.