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Les entreprises de services du numérique françaises face à la crise

EY dévoile les résultats de sa nouvelle étude semestrielle sur les entreprises des services du numériques (ESN) françaises - 1er semestre 2020


Réalisée sur la base de données publiques de 15 grandes sociétés, cette première édition montre quelles sont les principales tendances du secteur, confronté à la crise.

Sur la période, le chiffre d’affaires du panel est en recul de 1,8% par rapport au premier semestre 2019 (organique) et parvient quasiment à se maintenir (-0,5%) en intégrant les opérations de croissance externe.

Dans un contexte difficile, le marché est resté très actif au 1er semestre, tant en termes d’opérations capitalistiques que de fusions-acquisitions. Les capitalisations boursières, fortement impactées fin mars lors de l’entrée en confinement (-22 %), ont progressivement retrouvé leur niveau d’avant-crise.

Les principaux résultats de l’étude

  • L’activité des ESN a connu un léger ralentissement au 1er semestre : le chiffre d’affaires des ESN a reculé de 1,8 % en moyenne par rapport à 2019 et le résultat opérationnel courant (ROC) de 0,6 pts.
  • Le recul du chiffre d’affaires est plus marqué en France (dont l’activité représente 57 % du chiffre d’affaires du panel) à -4,8 %. Il cache aussi de fortes disparités entre les acteurs, avec des écarts allant de +7,3 % à -11 %.
  • Les capitalisations boursières, en recul de 26 % fin mars à un indice 102 (base indice 100 datant de 2015), ont cependant retrouvé leur niveau de fin 2019 (128) : indice 129 à fin juin, 134 à fin septembre.
  • Les ESN ont amélioré leur besoin en fond de roulement (BFR), descendu à 0,8 jour de chiffre d’affaires contre 15,5 à fin juin 2019, notamment grâce au décalage d’échéances permis par le gouvernement. Le taux d’endettement net est resté stable, à 22,5 % au 30 juin 2020 (identique à décembre 2019).
  • 50 % des sociétés du panel ont opté pour un décalage des cotisations sociales et fiscales et un tiers (36 %) ont eu recours au PGE pour des montants allant de 5 à 39 millions d’euros. Le recours au chômage partiel fait également parti des mesures mises en œuvre.
  • Les recrutements se sont poursuivis, bien qu’à un rythme plus lent qu’auparavant (+1,4 % d’effectifs vs +3,4 % au 30 juin 2019).

« Les ESN françaises ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité sur la période, en lien avec la crise. Néanmoins, leur situation financière a globalement été préservée grâce notamment à l’utilisation des mesures gouvernementales. Le secteur connait une forte dynamique en matière d’opérations capitalistiques et fusions-acquisitions sur la période, signe de confiance en l’avenir, dans un contexte où les besoins numériques des entreprises sont plus importants que jamais », déclare Jean-Christophe Pernet, Associé EY.

Il ajoute : « La publication des chiffres d’affaires du 3e trimestre montre que le marché reste néanmoins difficile. Le niveau de chiffre d’affaires du dernier trimestre permettra de mieux évaluer la capacité du secteur à rebondir rapidement ».

Méthodologie de l'étude
Cette étude a été réalisée sur la base des données de 15 entreprises de services du numérique (ESN) dont le siège social est basé en France, et principalement cotées à la bourse de Paris. Les analyses présentées ont été réalisées à partir de données publiques, notamment des documents d’enregistrement universel, rapports semestriels et communiqués de presse, sans retraitements spécifiques. En particulier, la méthodologie utilisée pour le calcul du besoin en fonds de roulement et de l’endettement financier net peut différer de celle utilisée par les émetteurs, les investisseurs ou les analystes financiers. L’objectif de cette étude est principalement de mettre en avant des tendances financières observées pour le secteur.

Téléchargez l'étude (PDF)



Mercredi 18 Novembre 2020



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