Depuis des décennies, les compagnies d'assurance s'appuient sur des systèmes informatiques hérités, considérés comme stables et capables de gérer les contrats d'assurance et les déclarations de sinistres. Cette impression de robustesse masque pourtant de nombreux frais dissimulés qui freinent l'agilité, compliquent l'innovation et détériorent l'expérience des assurés.
Lorsque le calcul du ROI d'une solution cloud est élaboré en ne prenant en compte que des éléments strictement techniques comme les coûts d'exploitation, les alternatives sur site ne semblent pas désavantagées. Pourtant, les bénéfices essentiels liés à la modernisation se situent ailleurs : ils se logent dans la souplesse retrouvée, dans la capacité à innover et dans la valeur créée pour l'activité assurantielle. En pratique, cinq catégories de coûts sont générées par les systèmes historiques, souvent difficiles à percevoir immédiatement.
On constate une forte lenteur imposée par les architectures vieillissantes dès qu'une évolution est envisagée, qu'il s'agisse d'ajuster une tarification, de faire évoluer une offre existante ou d'en lancer une nouvelle. La mise sur le marché se retrouve ainsi étirée sur des périodes parfois très longues, alors que les assurés attendent des services personnalisés et que plusieurs acteurs concurrents expérimentent ou diffusent des produits en quelques semaines.
Cette inertie empêche les assureurs de réagir rapidement aux attentes émergentes et réduit fortement leur capacité à exploiter de nouvelles tendances. Les équipes, absorbées par la nécessité de contourner les contraintes techniques, se retrouvent à consacrer leur énergie à maintenir l'existant plutôt qu'à proposer des idées nouvelles, laissant le terrain libre à des acteurs plus agiles.
Les systèmes hérités exigent des savoir-faire spécialisés devenus rares et onéreux. D'après une étude PwC menée aux États-Unis, près de 70 % des budgets informatiques des compagnies d'assurance sont absorbés par la maintenance, réduisant ainsi les marges dédiées à l'innovation ou aux projets de transformation digitale.
Le temps des équipes informatiques est monopolisé par des corrections répétées, l'application de patchs ou la simple préservation de la stabilité globale. Trouver des développeurs familiers de technologies anciennes comme COBOL, RPG, PowerBuilder ou Delphi représente un défi majeur, ces compétences disparaissant à mesure que les experts partent à la retraite et que peu de nouveaux talents se forment sur ces outils. Cette pénurie renforce la dépendance envers quelques spécialistes et alourdit les coûts.
Des interfaces démodées, des traitements ralentis ou l'absence d'un véritable parcours omnicanal compromettent l'efficacité des équipes assurantielles et génèrent de la frustration chez les assurés, qui attendent un accompagnement fluide, rapide et personnalisé. Cette insatisfaction se traduit par davantage de résiliations et une réputation affaiblie.
Le World Insurance Report de Capgemini indique que 70 % des assurés envisagent de changer d'entreprise pour bénéficier d'une meilleure expérience digitale. Parallèlement, l'usage des canaux numériques progresse fortement, reléguant l'appel téléphonique derrière les services en ligne et les applications.
Les systèmes historiques n'ont pas été conçus pour répondre aux normes actuelles de cybersécurité ou aux obligations réglementaires comme le RGPD, Solvabilité II ou DORA. L'empilement d'éléments logiciels, parfois utilisés de façon seulement temporaire, fragilise l'architecture, complique les audits et rend les mises à jour délicates.
Failles potentielles, traçabilité imparfaite et dépendance à des composants obsolètes amplifient l'exposition aux pénalités financières et à la perte de confiance. Selon IBM, le coût moyen d'une violation de données a atteint 4,88 millions de dollars en 2024, un montant en hausse par rapport à l'année précédente.
Dans les infrastructures héritées, l'information demeure souvent fragmentée, isolée ou difficile à analyser, restreignant les possibilités de prédiction, de personnalisation ou d'automatisation. L'intelligence artificielle, pourtant source majeure de valeur, se voit entravée par ce cloisonnement.
Une étude McKinsey montre que les assureurs les plus avancés en analytique enregistrent une hausse de 10 à 25 % de leur résultat opérationnel, tandis que la segmentation des données représente l'un des obstacles les plus fréquents à la création de valeur. Les assurés, de leur côté, manifestent une attente croissante pour des services proactifs tels que les alertes ou conseils de prévention, et leur réticence vis-à-vis de l'IA diminue dès lors qu'elle améliore la personnalisation et renforce l'utilité des services proposés.
Bien que les systèmes hérités aient longtemps soutenu le cœur d'activité des assureurs, leurs coûts dissimulés en font aujourd'hui un véritable frein à la performance et à la compétitivité. Le retour sur investissement offert par le cloud se manifeste principalement dans les gains d'agilité, dans la capacité à conquérir de nouvelles opportunités commerciales ou encore dans la protection de la réputation en cas d'incident de sécurité.
La modernisation d'un système d'information ne se limite donc pas à une réduction de dépenses : elle libère des ressources pour innover, accélère le lancement des offres et améliore la satisfaction des assurés. En d'autres termes, un centre de coûts se transforme progressivement en moteur de création de valeur.
Lorsque le calcul du ROI d'une solution cloud est élaboré en ne prenant en compte que des éléments strictement techniques comme les coûts d'exploitation, les alternatives sur site ne semblent pas désavantagées. Pourtant, les bénéfices essentiels liés à la modernisation se situent ailleurs : ils se logent dans la souplesse retrouvée, dans la capacité à innover et dans la valeur créée pour l'activité assurantielle. En pratique, cinq catégories de coûts sont générées par les systèmes historiques, souvent difficiles à percevoir immédiatement.
Manque de flexibilité opérationnelle et perte d'avantages concurrentiels
On constate une forte lenteur imposée par les architectures vieillissantes dès qu'une évolution est envisagée, qu'il s'agisse d'ajuster une tarification, de faire évoluer une offre existante ou d'en lancer une nouvelle. La mise sur le marché se retrouve ainsi étirée sur des périodes parfois très longues, alors que les assurés attendent des services personnalisés et que plusieurs acteurs concurrents expérimentent ou diffusent des produits en quelques semaines.
Cette inertie empêche les assureurs de réagir rapidement aux attentes émergentes et réduit fortement leur capacité à exploiter de nouvelles tendances. Les équipes, absorbées par la nécessité de contourner les contraintes techniques, se retrouvent à consacrer leur énergie à maintenir l'existant plutôt qu'à proposer des idées nouvelles, laissant le terrain libre à des acteurs plus agiles.
Des efforts de maintenance limitant les investissements dans la transformation
Les systèmes hérités exigent des savoir-faire spécialisés devenus rares et onéreux. D'après une étude PwC menée aux États-Unis, près de 70 % des budgets informatiques des compagnies d'assurance sont absorbés par la maintenance, réduisant ainsi les marges dédiées à l'innovation ou aux projets de transformation digitale.
Le temps des équipes informatiques est monopolisé par des corrections répétées, l'application de patchs ou la simple préservation de la stabilité globale. Trouver des développeurs familiers de technologies anciennes comme COBOL, RPG, PowerBuilder ou Delphi représente un défi majeur, ces compétences disparaissant à mesure que les experts partent à la retraite et que peu de nouveaux talents se forment sur ces outils. Cette pénurie renforce la dépendance envers quelques spécialistes et alourdit les coûts.
Un parcours client ralenti par des outils obsolètes
Des interfaces démodées, des traitements ralentis ou l'absence d'un véritable parcours omnicanal compromettent l'efficacité des équipes assurantielles et génèrent de la frustration chez les assurés, qui attendent un accompagnement fluide, rapide et personnalisé. Cette insatisfaction se traduit par davantage de résiliations et une réputation affaiblie.
Le World Insurance Report de Capgemini indique que 70 % des assurés envisagent de changer d'entreprise pour bénéficier d'une meilleure expérience digitale. Parallèlement, l'usage des canaux numériques progresse fortement, reléguant l'appel téléphonique derrière les services en ligne et les applications.
Fragilisation de la sécurité et des obligations réglementaires
Les systèmes historiques n'ont pas été conçus pour répondre aux normes actuelles de cybersécurité ou aux obligations réglementaires comme le RGPD, Solvabilité II ou DORA. L'empilement d'éléments logiciels, parfois utilisés de façon seulement temporaire, fragilise l'architecture, complique les audits et rend les mises à jour délicates.
Failles potentielles, traçabilité imparfaite et dépendance à des composants obsolètes amplifient l'exposition aux pénalités financières et à la perte de confiance. Selon IBM, le coût moyen d'une violation de données a atteint 4,88 millions de dollars en 2024, un montant en hausse par rapport à l'année précédente.
Une exploitation limitée du potentiel des données
Dans les infrastructures héritées, l'information demeure souvent fragmentée, isolée ou difficile à analyser, restreignant les possibilités de prédiction, de personnalisation ou d'automatisation. L'intelligence artificielle, pourtant source majeure de valeur, se voit entravée par ce cloisonnement.
Une étude McKinsey montre que les assureurs les plus avancés en analytique enregistrent une hausse de 10 à 25 % de leur résultat opérationnel, tandis que la segmentation des données représente l'un des obstacles les plus fréquents à la création de valeur. Les assurés, de leur côté, manifestent une attente croissante pour des services proactifs tels que les alertes ou conseils de prévention, et leur réticence vis-à-vis de l'IA diminue dès lors qu'elle améliore la personnalisation et renforce l'utilité des services proposés.
Bien que les systèmes hérités aient longtemps soutenu le cœur d'activité des assureurs, leurs coûts dissimulés en font aujourd'hui un véritable frein à la performance et à la compétitivité. Le retour sur investissement offert par le cloud se manifeste principalement dans les gains d'agilité, dans la capacité à conquérir de nouvelles opportunités commerciales ou encore dans la protection de la réputation en cas d'incident de sécurité.
La modernisation d'un système d'information ne se limite donc pas à une réduction de dépenses : elle libère des ressources pour innover, accélère le lancement des offres et améliore la satisfaction des assurés. En d'autres termes, un centre de coûts se transforme progressivement en moteur de création de valeur.
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Guidewire est la plateforme à laquelle les assureurs IARD font confiance pour communiquer, innover et se développer efficacement. Nous associons les applications cœur de métier, le digital, l’analytique et l’IA dans notre plateforme sous forme de service cloud. Qu’ils soient nouveaux entrants ou parmi les plus grands et plus complexes au monde, plus de 540 assureurs utilisent Guidewire dans 40 pays.
En tant que partenaire de nos clients, nous sommes en constante évolution pour assurer leur réussite. Nous sommes fiers de nos résultats inégalés en matière d’implémentations, avec à notre actif plus de 1 600 projets réalisés avec succès et bénéficiant du soutien de la plus grande équipe de R&D, et l’écosystème de partenaires le plus vaste du secteur. Notre marketplace compte des centaines d'applications qui accélèrent l'intégration, la localisation et l'innovation.
Du même auteur : Les exigences clés de la loi DORA que les assureurs doivent prendre en compte
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Du même auteur : Les exigences clés de la loi DORA que les assureurs doivent prendre en compte

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