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Tink : les banques européennes augmentent leurs investissements en open banking et attendent un fort retour sur investissement

Selon une nouvelle étude de Tink, les dirigeants financiers européens augmentent leurs investissements consacrés à l’open banking, souhaitant ainsi améliorer l'expérience client et générer de nouvelles sources de revenus


. La médiane des investissements consacrés à l’open banking se situe entre 50 et 100 millions d'euros
. 63% des institutions financières déclarent que les investissements ont augmenté par rapport à l'année dernière
. Les institutions financières prévoient un retour sur investissement d’environ 4 ans
. Des obstacles persistent - des systèmes informatiques anciens, les contraintes réglementaires et l’absence de notion d’urgence freinent les investissements


Paris, 27 mai 2020 - Une nouvelle étude publiée par la plateforme d’open banking Tink révèle que les institutions financières augmentent leurs investissements dans l’open banking, en même temps que le secteur évolue d’une logique de mise en conformité à une logique de création de valeur.

Selon cette étude, les budgets d'investissement médians des institutions financières  européennes dans l’open banking se situent généralement entre 50 et 100 millions d'euros,  avec des dépenses dépassant 100 millions d'euros pour près de la moitié (45 %) d’entres  elles.  

Deux tiers des institutions financières (63 %) déclarent que les budgets consacrés à l’open  banking ont augmenté depuis l'année dernière, avec des dépenses annuelles en  progression de 20 à 29 %. Seuls 10 % des établissements ont ralenti leurs investissements  dans ce domaine.    

Les avantages et les obstacles à l'investissement dans l’open banking

La possibilité d'améliorer l'expérience client constitue le principal moteur de ces  investissements dans l’open banking - cité par 44 % des établissements financiers  interrogés. Viennent ensuite la modernisation informatique (39 %) et l'optimisation des  processus (34 %). 

Cependant, des obstacles persistent : l’ancienneté des systèmes IT en place étant  considérée comme le principal frein à l'investissement pour un tiers des répondants (33 %).  Par ailleurs, 32 % estiment que d’autres priorités restreignent les dépenses et 31 % que les  contraintes réglementaires constituent une entrave.    

Le temps du retour sur investissement : récolter les fruits de l'open banking   

Néanmoins, les institutions financières sont optimistes en matière de retour sur  investissement : 50 % d'entre elles estiment qu’il faudra moins de quatre ans et plus des  deux tiers (69 %) s'attendant à ce que les avantages l'emportent sur les coûts en moins de  cinq ans. 1 % seulement des personnes interrogées estiment qu'il n'y a aucun retour sur  investissement.   

Les institutions financières reconnaissent franchement le potentiel commercial offert par  l'open banking à court terme. L’augmentation des revenus engendrée par les nouveaux  clients constitue le 1er indicateur de succès d’investissements dans l’open banking pour les  sondés (44%).  
Viennent ensuite les revenus supplémentaires tirés de nouveaux produits et services (39 %)  et la monétisation des données grâce à l'offre d'API et de services aux développeurs (37  %).     

Daniel Kjellén, co-fondateur et CEO, Tink déclare​ "​L'ampleur de ces investissements  prouve que l’open banking est passé du stade de défi lié à la mise en conformité à celui  d'opportunité commerciale dans l'esprit des institutions financières. L’open banking est  ainsi devenu une partie constitutive de la transformation numérique des institutions  financières et a été intégré à toutes les strates de l'organisation. C’est également un élément  crucial pour accroître les revenus et se différencier en matière d’engagement et  d'expérience client. Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés aux nouvelles réalités  sociales et économiques de la vie avec le Covid-19, il est vital que les institutions financières  continuent à donner la priorité au développement de nouveaux cas d'usage d’open banking.  Ainsi, elles trouveront de nouvelles manières pour accompagner leurs clients et leurs fournir  des services financiers sur l’ensemble des canaux numériques​". 

La France : la raison plus que la passion   

Dans le peloton de tête des investissements  
La France est l'un des pays européens qui consacrent le plus de dépenses à l’open  banking.  
  • Près des deux tiers (64,5 %) des institutions financières françaises dépensent plus  de 100 millions d'euros - la dépense médiane en Europe se situant entre 50 et 100  millions d'euros. 

P​our des raisons plus réglementaires que commerciales  

Les raisons qui poussent les Français à investir dans l’open banking font ressortir :   
  • La réglementation et la mise en conformité sont citées en premier lieu (45 %, alors  que c’est au contraire le 2ème frein cité par la moyenne des pairs européens),  suivies par l'innovation en matière de produits (39 %) et l'amélioration de  l'expérience client (35 % contre 44 % au niveau européen).  

  • Les principaux freins cités concernent l’absence de notion d'urgence (42 % contre  32 % en Europe), le manque de budget (32 %) et le manque de compétences ou de  talent pour tirer parti des possibilités offertes par l'Open Banking (29 %). 

  • 55 % des répondants français estiment que les retours sur les investissements  consacrés à l’open banking mettront moins de quatre ans, à l’image des résultats  obtenus à l’échelle européenne (50%).  

Comme leurs pairs européens, les Français placent la croissance des revenus générés par  les nou​veaux clients en tête des indicateurs de performance de l’open banking (52 %),  suivie par l’augmentation des parts de marché et de la valeur actionnariale. Le princi​pal  indicateur de performance en matière de rentabilité est la réduction des coûts d'intégration  des clients (55 %)

Le rapport suggère aux dirigeants français de : 

  • Faire de l’open banking le cœur de la transformation numérique en se concentrant  sur les cas d'utilisation qui peuvent compléter ou prolonger des objectifs existants  pour les lignes d'activité. 
  • Créer une feuille de route pour l’open banking afin de commencer à jeter les bases  des objectifs futurs. 
  • Se concentrer sur les résultats immédiats en expérimentant des cas d'utilisation  élémentaires avec des résultats clairs, en tirant parti de l'ouverture bancaire en  fonctionnant comme un TPP (Third Party Provider).

Jérôme Albus, directeur France & Benelux, Tink : ​"La France abrite certaines des plus  grandes banques du monde (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale), et toutes sont  en train de vivre une transformation numérique importante. Les investissements réalisés par  les institutions financières françaises montrent que l'open banking est un élément essentiel  de leur stratégie globale. Dès lors, la multiplication des cas d’usage va se développer. L’open banking annonce déjà  l’open financing !"  

Méthodologie :  
Pour mieux comprendre l'évolution du marché depuis l'année dernière, Tink a fait appel à  l’organisation indépendante d'études de marché YouGov pour la deuxième année  consécutive. Cette fois, Tink souhaitait identifier les perceptions vis-à-vis de l’open  banking, les budgets et les priorités d'investissement en Europe. Dans ce cadre, 290  dirigeants de services financiers répartis dans 12 pays européens (dont 31 en France) ont  été interrogés entre le 28 janvier et le 3 mars 2020. Ce premier rapport zoome sur les  comportements à l'égard de l’open banking ainsi que sur la "volonté stratégique" de saisir  les opportunités, en soulignant les principales différences entre les pays.      

À propos de Tink    
Tink est la principale plateforme d’open banking en Europe qui permet aux banques,  Fintech et start-up de développer des services financiers axés sur les données. Grâce à  une API, Tink permet aux clients d'accéder à des données financières agrégées, d'initier  des paiements, d'enrichir les transactions et de créer des outils de gestion des finances  personnelles. Tink se connecte à plus de 2 500 banques qui atteignent plus de 250 millions  de clients bancaires à travers l'Europe. Fondé en 2012 à Stockholm, Tink emploie 270  personnes et dessert 14 marchés européens à partir de 13 bureaux. 

Téléchargez le rapport :


Mercredi 27 Mai 2020



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