iBanFirst dévoile une étude inédite sur la vitesse des paiements internationaux

• Plus de 64 % des paiements vers les États-Unis et le Royaume-Uni arrivent en moins de 2 heures, contre seulement 12 % vers la Chine et Hong-Kong.

• Le dollar Américain (USD) reste au centre du jeu : il représente 58 % des paiements internationaux des PME européennes.

• Envoyer des fonds dans la devise locale ne garantit pas une arrivée plus rapide. Les données de l’étude montrent qu’un paiement en CNY vers la Chine n’est pas plus rapide qu’un paiement en USD.

iBanFirst, la nouvelle référence des paiements internationaux des PME et des Small and Medium Multinationals (SMM), publie la nouvelle édition de son Livre Blanc “Speed of Payment 2025”, une étude inédite fondée sur l’analyse de près de 190 000 paiements internationaux SWIFT réalisés en 2024.

Ce rapport met en lumière les facteurs techniques, géographiques et temporels qui influencent la rapidité des paiements internationaux. Parmi eux : le timing de l’opération, la plus grande fluidité de certains corridors et l’automatisation bancaire.

58% des paiements internationaux sont effectués en dollar

Premier enseignement de l’étude : les SMM privilégient massivement le Dollar Américain (USD), qui représente 58 % du volume total des paiements internationaux analysés en 2024. La Chine, Hong Kong et les États-Unis figurent parmi les principales destinations de ces flux.

Vitesse des paiements : des disparités selon la destination 

• Vers les États-Unis et le Royaume-Uni : plus de 64 % des paiements internationaux sont crédités en moins de deux heures.

• Vers la Chine et Hong Kong : ce chiffre chute à 12 %, principalement en raison des décalages horaires et des contrôles réglementaires locaux.

• Contrairement aux idées reçues, l'envoi de fonds en devise locale (comme le CNY vers la Chine) ne garantit pas une exécution plus rapide et peut même s'avérer plus lent qu'un paiement en USD.

Les banques intermédiaires

Même si la vitesse des paiements n’est pas toujours liée au nombre de banques intermédiaires, c’est un élément que les petites et moyennes multinationales doivent prendre en compte selon iBanFirst. Les paiements transfrontaliers empruntent rarement une voie directe : la plupart transitent par une ou plusieurs banques intermédiaires. Les données d’iBanFirst montrent qu’en moyenne, 1,9 banque intermédiaire intervient dans un paiement international initié en Europe.

90% des paiements internationaux sont envoyés en moins d’une heure

Le délai entre l’envoi d’un paiement international par le prestataire et son arrivée à la banque finale est très court : 90 % atteignent la banque du bénéficiaire en moins d’une heure, selon une étude publiée par SWIFT citée dans le rapport. Mais seuls 43 % sont crédités sur le compte du destinataire dans ce même délai. Ce décalage s’explique par le « dernier kilomètre », c’est-à-dire le traitement effectué par la banque du bénéficiaire, dont la rapidité dépend fortement du niveau d’automatisation, certaines utilisant encore des processus manuels.

Maîtriser le temps pour gagner en efficacité

Pour optimiser leur trésorerie, les entreprises doivent tenir compte du timing d’envoi des paiements. Le rapport montre que les paiements internationaux initiés le lundi et le mercredi sont les plus rapides tandis que ceux effectués le vendredi après-midi risquent d’être bloqués tout le week-end.

Il faut aussi considérer que les banques étrangères n’ont pas le même calendrier que les banques européennes. Au Moyen-Orient, beaucoup sont fermées le vendredi et ouvertes le dimanche, si bien qu’un paiement envoyé le jeudi après-midi peut n’être traité que le dimanche.

Pour une meilleure optimisation, iBanFirst formule 5 recommandations clés :

• Éviter les virements en fin de journée pour gagner un jour de traitement,

• Préférer les devises liquides et gérer activement le change,

• S’appuyer sur des solutions multibancaires et spécialisées,

• Mettre en place un suivi temps réel des virements,

• Éduquer les équipes finance sur les bonnes pratiques.

« Nous avons voulu, à travers cette étude, donner un reflet réel de l’état des paiements internationaux en 2025. Cette transparence est essentielle pour que les entreprises puissent mieux piloter leurs flux et choisir les bons partenaires. Dans un contexte de commerce mondial tendu, la rapidité du paiement s’avère cruciale. Notre rapport montre que l'anticipation est la clé, car in fine, la vitesse dépend autant de la technologie que de l'expertise humaine. » - William Gerlach, VP International Account Management & Dealing chez iBanFirst.

Lien vers l’étude : https://info.ibanfirst.com/fr/la-vitesse-des-paiements-internationaux-2025

À propos d’iBanFirst
Créée en 2016, iBanFirst s’est imposée comme le hub de pilotage financier des CFO et patrons de PME qui opèrent à l’international. Depuis leur plate-forme centralisée (« Global Account »), les entreprises réalisent leurs paiements internationaux, gèrent leurs flux de trésorerie et maîtrisent leurs expositions aux risques de change. Aujourd’hui, la fintech compte 10 000 entreprises clientes, et réalise plus de 2,5 milliards d’euros de paiements par mois. Avec plus de 350 employés répartis dans 11 pays européens, iBanFirst est classée depuis 6 ans par le Financial Times parmi les entreprises européennes en plus forte croissance. Elle a aussi été récompensée parmi les meilleures « fintech companies » mondiales par CNBC en 2025. iBanFirst est soutenue par la banque publique d’investissement Française (bpiFrance), des leaders européens du capital-risque (Elaia, Xavier Niel), et le fonds d'investissement américain Marlin Equity Partners (plus de 8 milliards de dollars de capitaux sous gestion). iBanFirst est réglementée en tant qu’établissement de paiement habilité à exercer dans toute l’Union européenne.