
EY publie les résultats de son analyse dédiée au capital risque en France pour le 1er semestre 2025. L’étude recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 30 juin 2025.
Ce qu’il faut retenir du 1er semestre 2025 :
"Dans un environnement économique marqué par une incertitude croissante, la France est à la peine pour ce premier semestre. Certains secteurs comme les logiciels restent néanmoins résilients et continuent d'attirer les investisseurs malgré une contraction globale. La capacité des entreprises à s'adapter et à innover, notamment dans des domaines émergents comme l'intelligence artificielle, pourrait bien redéfinir le paysage entrepreneurial français dans les années à venir", relève Franck Sebag, associé EY, Fast Growing Companies leader France.
Téléchargez le Baromètre EY du Capital-Risque en France – 1er semestre 2025 :
Ce qu’il faut retenir du 1er semestre 2025 :
- Sur le 1er semestre 2025, les start-up françaises sont revenues au niveau le plus bas depuis 2019 en volume et en valeur. Ainsi, 314 sociétés de la FrenchTech ont levé 2,8 Md€ soit une baisse en valeur de 35% et de 24 % en volume.
- Dans le Top 5 : Knave (100M€), Alice&Bob (100M€) Pennylane (75M€), Wandercraft (66M€), et enfin Nabla (61M€).
- Le secteur des logiciels est à la 1ère place du podium avec des montants levés de 891M€. Ces montants sont néanmoins en forte baisse (-39 % vs. 1er semestre 2024) malgré un nombre d’opérations en forte croissance à +57 % représentant 38 % des opérations tout secteur confondu. Cette performance s’explique principalement par l’explosion des projets surfant sur l’IA générative et agentique.
- Les Greentech se placent en deuxième position avec 515M€, en forte baisse en valeur -54 % mais avec une stabilité en volume. Enfin, les Fintech avec 487M€, en hausse de +53 % en valeur et -23 % en volume.
- L’analyse des investissements par taille révèle que pour la 1ère fois, la baisse (valeur et volume) touche également les tours inférieurs à 10M€ qui étaient jusqu’à présent épargnés.
- Dans une période de raréfaction des capitaux levés, la région Île-de-France est encore plus dominante avec 74 % des montants levés en valeur. Les régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes se hissent à la seconde et troisième place avec respectivement 7 % et 4,8 % des investissements en valeur.
- Dans l’Union européenne, la France se fait largement dépasser par l’Allemagne et perd sa position de leader. L’Allemagne qui comptabilise 3,6Md€ (baisse de 2 %) devance en effet la France (de près de 30 %) grâce à un Growth Equity très dynamique à +17 % en valeur alors qu’en France ces opérations supérieures à 100M€ sont en baisse de 87 %.
- Outre-manche, le Royaume-Uni reste très actif avec des montants levés (7,4 Md€) supérieurs à la France et l’Allemagne réunis. Cette performance ne doit tout de même pas faire oublier que les montants en valeur du Royaume-Uni baissent de 12 % et de 36 % en volume.
"Dans un environnement économique marqué par une incertitude croissante, la France est à la peine pour ce premier semestre. Certains secteurs comme les logiciels restent néanmoins résilients et continuent d'attirer les investisseurs malgré une contraction globale. La capacité des entreprises à s'adapter et à innover, notamment dans des domaines émergents comme l'intelligence artificielle, pourrait bien redéfinir le paysage entrepreneurial français dans les années à venir", relève Franck Sebag, associé EY, Fast Growing Companies leader France.

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