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« Dans la tête des banquiers français » : une étude sur l’open banking publiée par Tink


Paris, le 12 décembre 2019 – Tink, la Fintech européenne spécialisée dans l’open banking, dévoile des informations inédites sur les banquiers français face à l’open banking. Vis-à-vis de ses pairs européens, la France se révèle d’un optimisme inattendu.

A l’initiative de Tink, près de 270 cadres du secteur financier dans 17 pays européens ont été interrogés en mai 2019 afin de connaître leur opinion sur le développement de l’open banking (qui est un tournant majeur pour le secteur de la finance : il décrit l'échange de données entre les institutions financières et les fournisseurs tiers afin d'offrir au marché des capacités et des expériences améliorées). L’examen des données par pays confirme qu'il n'existe pas de consensus à l'échelle européenne en la matière.

La France se distingue comme l'un des pays les plus enclins à se saisir des nouvelles opportunités, même si elle manifeste certaines inquiétudes. Comparés à leurs homologues européens, les dirigeants français craignent surtout que l’Open Banking affecte la fidélisation de leur clientèle.

D’après les résultats, les Français se préparent à ces changements depuis plusieurs années et sont maintenant passés à une phase d'adoption. En d’autres termes, les banquiers français sont à la recherche de nouvelles opportunités d'investissement pour accroître le rendement et les résultats potentiels de l’open banking et de la DSP2 (2ème Directive sur les Services de paiements).

Cette attitude positive semble découler de plusieurs facteurs :

● D'une part, les efforts de la Banque de France pour sensibiliser la communauté financière aux opportunités offerte par la DSP2 et positionner Paris comme le nouveau centre financier européen.

● D'autre part, des tentatives en amont, réussies, de banques pour incuber des fintechs et développer de nouvelles technologies afin de stimuler l'innovation et d’attirer les clients en demande de nouveaux services.

Pour l'instant, l'accent est mis sur l'exécution pratique des opportunités de l’open banking, pour trouver un retour sur investissement et décider des produits à moderniser ou lancer.

La France a une longueur d’avance

59 % des Français estiment que l’open banking représente une évolution positive, contre une moyenne de 55% à l’échelle européenne. Selon les résultats de l’étude : « développer de meilleurs services numérique » et « accroître les opportunités du marché en étendant la présence géographique » sont considérés comme les deux objectifs les plus importants, suivis par « réduire les coûts d'acquisition de clients ».

La volonté de saisir de nouvelles opportunités sur le marché est logique, si l'on considère que les Français sont, de loin, les plus convaincus que la fidélité des clients risque d’être ébranlée par l'open banking. Les efforts de la Banque de France pour sensibiliser la communauté financière aux opportunités offertes par la DSP2 semblent également porter leurs fruits. Les Français sont ainsi particulièrement conscients du potentiel du marché numérique unique et de sa capacité à attirer des clients de toute l’Europe.

Craintes en matière de fidélité clients

Pourtant, plusieurs éléments préoccupent les banquiers français, au premier chef la fidélité des clients (76% des sondés français se disent préoccupés, contre 56 % pour la moyenne européenne). Contrairement à certains de leurs confrères européens, ce ne sont pas les réglementations qui les inquiètent le plus, mais l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs bancaires (45 %) et surtout de nouveaux prestataires de services de paiement PSP (52%, contre 32% à l’échelle européenne).

En France, un grand nombre des « banques challengers » sont des filiales des banques historiques. Ainsi BNP Paribas avec Hello bank ! et Nickel ; Société Générale avec Boursorama Banque, aujourd'hui la plus grande banque en ligne en France avec 1,8 million de clients ; Fortuneo, détenue par Arkéa, BforBank, filiale du Crédit Agricole, et Monabanq, détenue conjointement par le Crédit Mutuel, Cofidis, et le CIC. Ces banques « traditionnelles » encouragent leurs clients à s’adresser à leurs filiales numériques et constatent de leurs propres yeux l’importance du phénomène.

Le défi du retour sur investissement

La mise en conformité avec la réglementation est considérée comme le défi le plus important pour les pays européens pris dans leur ensemble. Ce n’est cependant pas le cas de la France.

Pour les dirigeants français, le défi principal de l’open banking réside dans sa mise en place pratique :

● Commercialiser des innovations liées à l’open banking (38%)

● Choisir quels produits moderniser et lancer sur le marché (38%)

Face à la vague de transformation numérique, les banquiers européens ne se sentent pas tous autant préparés. A l’inverse, 76% des dirigeants français interrogés se sentent ainsi prêts à faire face aux 5 prochaines années.

Saisir les opportunités : une équation complexe mais riche de possibilités

D'un côté des banques challengers et des jeunes générations en demande croissante d’une meilleure intégration, de l’autre les défis liés à la commercialisation des investissements. Avec, en même temps, l'évolution des modèles économiques et les nouvelles réglementations à respecter. Comment répondre à ces nombreux défis ?

Fort de sa présence européenne, Tink peut se targuer d’une bonne expérience sur la façon de réussir des partenariats d’open banking.

Voici ses principales recommandations :

● Le client au cœur de l'entreprise

● Anticiper les besoins des clients

● Explorer de nouveaux services et cas d'utilisation

La France offre l'environnement idéal pour devenir l'épicentre de l'innovation. Avec Paris comme nouvelle capitale financière de l'Europe, des régulateurs progressistes et de nombreuses fintech innovantes, les banques en France pourraient devenir le fer de lance du développement des nouvelles technologies en Europe occidentale.

Méthodologie

Tink a fait appel à l'organisation indépendante d'études de marché YouGov pour mener une vaste enquête sur les attitudes et les opinions concernant l’open banking en Europe. 269 dirigeants de services financiers dans 17 pays ont été interrogés par téléphone et par un questionnaire en ligne entre le 8 avril et le 7 mai 2019. Ce rapport compare la moyenne européenne avec les réponses recueillies auprès des 29 répondants français. Parmi les participants français, 69% sont soit des cadres dirigeants, soit des chefs de département ou de service ; le même pourcentage s’applique pour ceux qui travaillent dans le management ou l'informatique. A 97%, une écrasante majorité, ils comptent parmi les principaux décideurs en matière d'innovation numérique.

A propos de Tink
Tink est la plateforme d’open banking leader en Europe qui permet aux banques, aux fintech et aux startup de développer des services financiers basés sur les données. Grâce à une seule API, Tink permet à ses clients d'accéder à des données financières agrégées, d'initier des paiements, d'enrichir leurs transactions et de créer des outils de gestion financière personnelle. Tink est connectée à plus de 2 500 banques qui touchent plus de 250 millions de clients dans toute l'Europe. Fondée en 2012 à Stockholm, Tink emploie 270 personnes et dessert 14 marchés européens à partir de 11 bureaux.

Téléchargez l'étude complète :


Jeudi 12 Décembre 2019



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