
Ex-directrice des Opérations chez Revolut, Adriana co-fonde en 2024 Deblock
La semaine dernière, l’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié un avis historique qui — bien que largement anticipé — reconfigure de manière définitive le paysage réglementaire des stablecoins et des services crypto en Europe.
Le message est limpide : si une entreprise conserve ou transfère des stablecoins (c’est-à-dire des jetons de monnaie électronique, ou EMTs), elle est désormais pleinement concernée par la directive PSD2. En termes simples : si cela fonctionne comme un paiement et ressemble à un paiement, ce sera réglementé comme un paiement.
D’ici le 1er mars 2026, les entreprises crypto qui exercent ces activités devront être autorisées en tant que : établissement de paiement (PI) ou établissement de monnaie électronique (EMI)
Cela nous laisse seulement 9 mois.
Pourquoi c’est important
Il ne s’agit pas ici juste d’une mise à jour réglementaire — c’est un changement structurel. Les stablecoins ne sont plus vus comme une innovation marginale, mais comme des moyens de paiement à part entière, intégrés dans le cadre juridique européen existant.
Donc si une entreprise propose :
…alors elle est désormais tenue de respecter les mêmes règles que les fintechs traditionnelles et les néobanques.
Ce n’est pas seulement une question de licence — il faut repenser son modèle opérationnel, son infrastructure et sa gestion des risques.
Et ce n’est pas tout : MiCA arrive
La période transitoire s’achève entre le 30 juin 2025 et le 1er juillet 2026, selon les pays. MiCA introduit un régime de licence complet pour les prestataires de services sur actifs numériques (CASPs), couvrant notamment :
Cela signifie que la plupart des acteurs crypto utilisant des stablecoins devront se conformer à la fois à PSD2 et à MiCA — et jongler avec deux cadres réglementaires distincts.
Un casse-tête opérationnel à venir
Pour les entreprises du secteur, le défi n’est pas seulement technique — il est aussi stratégique et organisationnel. Respecter les exigences combinées de PSD2 et MiCA demandera :
C’est ici bien plus qu’un mémo juridique ou une case à cocher. Il s’agit de construire une véritable musculature réglementaire pour opérer avec confiance en Europe — sans perdre en agilité.
Et ne vous méprenez pas, obtenir une licence est difficile. En obtenir deux l’est encore plus. Bien le faire prend du temps.
Chez Deblock nous avons anticipé ce virage. En étant à ce jour l’une des rares entreprises en Europe à être à la fois EMI et conforme MiCA, nous avons déjà investi lourdement pour être structurellement conformes et opérationnellement agiles.
Mais il ne s’agit pas de nous. Il s’agit de l’évolution de tout un secteur. Et cette direction est désormais claire : les services crypto deviennent des services financiers comme les autres.

À propos de Deblock
Deblock est le premier compte courant intégrant un véritable portefeuille crypto et vise ainsi à moderniser les services bancaires en intégrant les nouvelles technologies financières. La plateforme, lancée en France en avril 2024, compte plus de 400 000 téléchargements et entend offrir à ses utilisateurs une expérience unique, sécurisée et conforme aux régulations financières les plus rigoureuses. Agréée par la Banque de France, enregistrée auprès de l’AMF et disposant depuis novembre 2024 de l’agrément PSAN, Deblock ambitionne de devenir le standard européen des services financiers nouvelle génération.
Le message est limpide : si une entreprise conserve ou transfère des stablecoins (c’est-à-dire des jetons de monnaie électronique, ou EMTs), elle est désormais pleinement concernée par la directive PSD2. En termes simples : si cela fonctionne comme un paiement et ressemble à un paiement, ce sera réglementé comme un paiement.
D’ici le 1er mars 2026, les entreprises crypto qui exercent ces activités devront être autorisées en tant que : établissement de paiement (PI) ou établissement de monnaie électronique (EMI)
Cela nous laisse seulement 9 mois.
Pourquoi c’est important
Il ne s’agit pas ici juste d’une mise à jour réglementaire — c’est un changement structurel. Les stablecoins ne sont plus vus comme une innovation marginale, mais comme des moyens de paiement à part entière, intégrés dans le cadre juridique européen existant.
Donc si une entreprise propose :
- des portefeuilles custodiaux pour EMTs
- des transferts ou transactions on-chain impliquant des EMTs
- des solutions de paiement (rails) en stablecoins pour le commerce ou les paiements P2P
…alors elle est désormais tenue de respecter les mêmes règles que les fintechs traditionnelles et les néobanques.
Ce n’est pas seulement une question de licence — il faut repenser son modèle opérationnel, son infrastructure et sa gestion des risques.
Et ce n’est pas tout : MiCA arrive
La période transitoire s’achève entre le 30 juin 2025 et le 1er juillet 2026, selon les pays. MiCA introduit un régime de licence complet pour les prestataires de services sur actifs numériques (CASPs), couvrant notamment :
- les services d’entrée/sortie impliquant des EMTs
- les échanges crypto/fiat
- la conservation d’autres actifs numériques
- l’exploitation de plateformes de trading
- l’exécution d’ordres et l’échange d’actifs pour le compte de clients
Cela signifie que la plupart des acteurs crypto utilisant des stablecoins devront se conformer à la fois à PSD2 et à MiCA — et jongler avec deux cadres réglementaires distincts.
Un casse-tête opérationnel à venir
Pour les entreprises du secteur, le défi n’est pas seulement technique — il est aussi stratégique et organisationnel. Respecter les exigences combinées de PSD2 et MiCA demandera :
- Une stratégie réglementaire holistique, tenant compte de la licence, du contenu opérationnel et de son évolution
- Des équipes transverses qui comprennent la crypto, les paiements et la conformité
- Des cadres de gouvernance à la hauteur des attentes du secteur financier traditionnel
C’est ici bien plus qu’un mémo juridique ou une case à cocher. Il s’agit de construire une véritable musculature réglementaire pour opérer avec confiance en Europe — sans perdre en agilité.
Et ne vous méprenez pas, obtenir une licence est difficile. En obtenir deux l’est encore plus. Bien le faire prend du temps.
Chez Deblock nous avons anticipé ce virage. En étant à ce jour l’une des rares entreprises en Europe à être à la fois EMI et conforme MiCA, nous avons déjà investi lourdement pour être structurellement conformes et opérationnellement agiles.
Mais il ne s’agit pas de nous. Il s’agit de l’évolution de tout un secteur. Et cette direction est désormais claire : les services crypto deviennent des services financiers comme les autres.
À propos de Deblock
Deblock est le premier compte courant intégrant un véritable portefeuille crypto et vise ainsi à moderniser les services bancaires en intégrant les nouvelles technologies financières. La plateforme, lancée en France en avril 2024, compte plus de 400 000 téléchargements et entend offrir à ses utilisateurs une expérience unique, sécurisée et conforme aux régulations financières les plus rigoureuses. Agréée par la Banque de France, enregistrée auprès de l’AMF et disposant depuis novembre 2024 de l’agrément PSAN, Deblock ambitionne de devenir le standard européen des services financiers nouvelle génération.