70% des Français ne font pas confiance à l’État pour garantir leur retraite et s’inquiètent de leur futur

Alors que l’Assemblée Nationale vient de voter la suspension de la réforme des retraites pour faire passer un budget au plus vite, Poll&Roll a questionné les Français pour Goodvest sur leur rapport à l’épargne. L’étude révèle une vision assez pessimiste de l’avenir : 44% des Français épargnent pour se protéger des incertitudes économiques.

Les Français épargnent davantage par précaution que pour s’enrichir

Face au contexte économique récent, 21% des Français déclarent épargner davantage dans le but de se constituer un “matelas de sécurité” (49%) et de se protéger des incertitudes économiques (44%). Pour 30% d’entre eux, l’inflation les force à épargner moins qu’avant, voire pas du tout : 15% des Français déclarent ne pas posséder de produit d’épargne.

Ces inquiétudes se reflètent dans les critères déterminés comme étant les plus importants par les répondants : la sécurité du placement (45%) et la liquidité - le fait de pouvoir retirer l’argent facilement - (39%) arrivent en tête de classement. À la lumière de ces réponses, c’est sans surprise que la grande majorité d’entre eux (61%) sollicitent le livret A ou le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) comme placement principal.

73% des Français sont favorables à la mise en place d’un système par capitalisation

Contrairement aux idées reçues, 63% des Français se sentent plutôt bien informés pour choisir des solutions d’épargne adaptées à leur situation, et plus d’1 français 2 estime bien connaître le système de retraite en France. En revanche, 73% d’entre eux s’inquiètent de l’avenir et de devoir compléter leurs revenus futurs.

Face à cette inquiétude, le PER (Plan Épargne Retraite) devient un refuge pour 29% des répondants, suivi de l’assurance vie (16%) et de l’immobilier locatif (13%). Un quart des Français déclare ne pas envisager d’anticiper leur retraite. Alors que 70% des Français ne font pas confiance à l’État pour garantir un niveau de retraite décent, le système par capitalisation[1] gagne du terrain : 58% des Français connaissent ou en ont déjà entendu parler et 73% seraient favorables à sa mise en place.

“Les réformes des retraites se succèdent et se ressemblent, il nous faut sortir des discours vains et des oppositions stériles. La retraite par capitalisation fait ses preuves dans d’autres pays mais aussi en France : déjà 11 millions de Français sont concernés individuellement. En complément de notre système redistributif, la capitalisation pourrait offrir des perspectives d’avenir plus heureuses aux Français, en plus d’être un moteur de financement de l’économie française et de la transition écologique” déclare Joseph Choueifaty, PDG et cofondateur de Goodvest.

Méthodologie de l’étude

Étude Poll&Roll pour Goodvest, réalisée en ligne du 3 au 7 novembre 2025. Les informations ont été recueillies auprès d’un échantillon national représentatif de 1024 personnes âgées de 18 ans et plus.

[1] La retraite par capitalisation consiste à épargner individuellement tout au long de sa vie active, via des produits financiers, afin de constituer un capital ou une rente qui viendra compléter la retraite versée par le système public.



À propos de Goodvest
Créée en 2020 par Joseph Choueifaty, Antoine Bénéteau et Aurore Pinon-Jacques, Goodvest est la première épargne alignée avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. La fintech propose des solutions d’investissement responsables (assurance vie, plan épargne retraite, livret, etc.) permettant aux particuliers de faire fructifier leur épargne tout en finançant exclusivement des entreprises engagées dans la transition écologique : énergies bas carbone, transport durable, régénération des écosystèmes, etc. Avec une méthodologie d’investissement parmi les plus pointues, incluant depuis 2024 l’impact des entreprises sur la biodiversité (une première en France), et une assurance vie reconnue par Reclaim Finance comme la moins exposée aux énergies fossiles, Goodvest garantit transparence et impact positif. Ses solutions ont permis d’éviter plus de 40 000 tonnes de CO2e depuis sa création. La société accompagne aujourd’hui plus de 15 000 clients, dont 49 % de femmes, grâce à une équipe d’une trentaine de collaborateurs.